La journée mondiale sans Facebook est une initiative visant à encourager les utilisateurs du célèbre réseau social à se déconnecter temporairement. Cet événement invite à réfléchir à l'impact des plateformes numériques sur la vie quotidienne et à expérimenter une journée sans interactions virtuelles via Facebook. Il s'inscrit dans une démarche plus large de sensibilisation aux usages du numérique, à la protection des données personnelles et à la dépendance aux réseaux sociaux.

Origine de la journée

L'idée d'une journée sans Facebook est apparue dans les années 2010, à une époque où les préoccupations liées à l'addiction aux réseaux sociaux et à la protection de la vie privée prenaient de l'ampleur. Des militants du numérique et des associations de défense des libertés en ligne ont commencé à promouvoir cette initiative afin d'encourager les internautes à prendre du recul sur leur usage des plateformes sociales. Bien que cette journée ne soit pas officiellement reconnue par une organisation internationale, elle est relayée chaque année par divers collectifs et médias sensibilisés aux enjeux du numérique.

Pourquoi cette journée ?

L'événement poursuit plusieurs objectifs :

• Sensibiliser aux effets de la surconsommation des réseaux sociaux, notamment en ce qui concerne la concentration, le bien-être mental et les relations sociales.
• Encourager une réflexion sur la protection des données personnelles, en mettant en avant les risques liés à la collecte et à l'exploitation des informations des utilisateurs.
• Favoriser une déconnexion temporaire afin de promouvoir d'autres formes d'interactions sociales et de loisirs.
• Questionner le modèle économique des grandes plateformes numériques, notamment en ce qui concerne leur influence sur l'information, la publicité et les algorithmes de recommandation.

À savoir

• Facebook comptait environ 3 milliards d’utilisateurs actifs mensuels en 2024, faisant de lui l’un des réseaux sociaux les plus utilisés au monde.
• Une étude de 2018 menée par l’Université de Stanford et de New York a montré qu’une pause d’un mois sur Facebook améliorait le bien-être et réduisait le stress des participants.
• En 2021, plusieurs scandales liés à la gestion des données personnelles ont renforcé les critiques à l’encontre de Facebook, notamment avec les révélations des Facebook Papers.
• Le temps moyen passé sur Facebook par utilisateur est estimé à 33 minutes par jour, soit plus de 200 heures par an.

Actions autour de cette journée

La journée mondiale sans Facebook donne lieu à diverses initiatives, principalement portées par des associations, des médias spécialisés et des citoyens engagés dans une utilisation plus raisonnée du numérique. Parmi les actions les plus courantes, on retrouve :

• Des campagnes de sensibilisation sur les effets des réseaux sociaux et les bonnes pratiques pour une utilisation plus équilibrée.
• Des défis de déconnexion, où les participants s’engagent à ne pas utiliser Facebook pendant 24 heures, voire plus.
• Des conférences et débats sur les enjeux du numérique, la protection des données et les alternatives aux plateformes dominantes.
• Des activités alternatives promouvant le retour aux interactions en face-à-face, la lecture, le sport ou toute autre occupation éloignée des écrans.

Bien que cette journée ne soit pas institutionnalisée, elle s'inscrit dans un mouvement plus large de réflexion sur l'impact des technologies numériques et la nécessité d'un usage plus conscient des réseaux sociaux.

Éditions précédentes

La Journée mondiale sans Facebook 2024 était le mercredi 28 février 2024. En 2023, c'était le mardi 28 février 2023.