La journée de la procrastination est une occasion de réfléchir à notre rapport au temps et à la tendance à remettre certaines tâches à plus tard. Observée chaque année, cette journée invite à prendre du recul sur nos habitudes et à mieux comprendre les mécanismes de la procrastination, qu’elle soit ponctuelle ou chronique. Elle peut être envisagée sous un angle humoristique, mais aussi comme un sujet sérieux ayant des implications sur la productivité, la gestion du stress et le bien-être personnel.

Origine de la journée

L’idée d’une journée consacrée à la procrastination est apparue au début des années 2010. Elle aurait été initiée en France, bien que son origine exacte reste floue. Ce concept s’inscrit dans une tendance plus large visant à sensibiliser à certaines habitudes comportementales, notamment celles qui influencent la gestion du temps.

La procrastination est un phénomène étudié depuis longtemps en psychologie et en sciences sociales. Elle est souvent associée à la difficulté de prendre des décisions, à la peur de l’échec ou encore à un manque de motivation. En mettant en avant cette habitude lors d’une journée spécifique, les initiateurs de l’événement cherchent à favoriser une prise de conscience et à encourager des discussions autour des stratégies permettant de mieux gérer son temps.

Pourquoi cette journée ?

Cette journée a plusieurs objectifs, qui varient selon les approches adoptées :

• Sensibiliser aux causes et aux conséquences de la procrastination, qu’elles soient personnelles ou professionnelles.
• Encourager une réflexion sur les méthodes permettant d’améliorer la gestion du temps et de réduire la tendance à reporter les tâches importantes.
• Dédramatiser la procrastination en la présentant comme un phénomène courant, tout en mettant en avant les moyens de la surmonter.
• Offrir une pause ludique et humoristique en assumant, le temps d’une journée, le fait de remettre certaines obligations à plus tard.

À savoir

La procrastination est un phénomène largement répandu à travers le monde. Plusieurs études ont mis en évidence son impact sur la vie quotidienne et le travail :

• Selon certaines recherches, environ 20 % des adultes seraient des procrastinateurs chroniques, c’est-à-dire qu’ils reportent systématiquement leurs tâches, même lorsque cela leur porte préjudice.
• Une étude menée en 2013 par l’université du Colorado a révélé que la procrastination pourrait être en partie d’origine génétique, suggérant un lien avec l’impulsivité.
• Dans le cadre professionnel, la procrastination peut entraîner une baisse de productivité significative, avec un coût estimé à plusieurs milliards d’euros par an pour les entreprises.
• La procrastination académique est également fréquente : environ 50 % des étudiants admettent remettre régulièrement à plus tard leurs devoirs et révisions.

Actions autour de cette journée

À l’occasion de cette journée, plusieurs initiatives sont mises en place pour sensibiliser le public de manière ludique et pédagogique :

• Conférences et ateliers sur la gestion du temps, animés par des spécialistes en productivité et en psychologie.
• Partage de conseils et de témoignages sur les réseaux sociaux, souvent accompagnés d’une touche d’humour.
• Expériences et défis personnels, comme le fait d’identifier une tâche reportée depuis longtemps et de la réaliser enfin.
• Articles et podcasts dédiés à la compréhension des mécanismes de la procrastination et aux stratégies pour y remédier.

Certains participants choisissent également de célébrer cette journée en assumant pleinement leur procrastination, en reportant volontairement certaines obligations ou en s’accordant un moment de détente sans culpabilité.

Éditions précédentes

La Journée de la procrastination 2024 était le lundi 25 mars 2024. En 2023, c'était le samedi 25 mars 2023.